décembre 2018

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  « Nous existons, nous sommes vivants. Hayyou ala al Hayet ». Dans Ré-existence, sa dernière création, la danseuse et chorégraphe Nawel Skandrani ne dit rien de plus. Dès les premières minutes, elle s'installe en retrait du plateau, près du chanteur et compositeur Jawhar Basti, et n'en bougera plus jusqu'à la fin du spectacle, présenté notamment lors des dernières Journées théâtrales de Carthage (JTC). Dans son silence, ses quelques mots résonnent. D'autant plus que, chacun à sa manière, les sept jeunes interprètes – Houssemeddine Achouri, Haroun Ayari, Achraf Ben Hadj M'barek,

ENTRETIEN. Avec 40 spectacles au programme, des conférences et workshops, la première édition de Carthage Dance–Journées chorégraphiques de Carthage questionne avec force les liens entre danse et politique. Rencontre avec sa directrice Mariem Guellouz.   Fruit d'une rencontre entre le chorégraphe sud-africain Gregory Maqoma et la compagnie Via Kathleong, engagée dans son pays dans un combat en faveur de la jeunesse des quartiers pauvres, le spectacle Via kanana a donné la couleur des nouvelles Journées chorégraphiques de Carthage. Le 26 juin 2018, dans la salle d'opéra de 1 800 places de la Cité de la culture ouverte