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Syhem Belkhodja à la Presse : « La réaction du public était à courbe ascendante ! »

Du 12 au 26 décembre 2021, deux événements se sont tenus à Djerba, organisés par l’équipe soudée de « Ness el Fen », « Djerba Doc Dance » et « Doc à Tunis ». Syhem Belkhodja nous en parle en détail.

 

Vous organisez deux festivals en même temps cette année…

J’organise deux festivals en même temps à Djerba. « Djerba danse days » à  Houmet Souk, Erriadh et à Midoun, et « Doc à Tunis » à Ajim, Djerba.

 

Pourquoi avoir choisi Djerba pour organiser ces deux manifestations ?

Parce que j’ai passé toute une année à préparer plusieurs manifestations pour le sommet de la francophonie. C’est donc une réponse formulée avant « le sommet de la francophonie ». « Ness el Fen » s’est déplacé à Djerba avec 30 danseurs professionnels et 30 étudiants de cinéma et des invités du monde entier venus de  Belgique, Espagne, France. Avec tous ces partenaires artistiques, on allait travailler sur la francophonie et ses valeurs dans le monde de la danse et du documentaire. Après l’annulation du sommet, tout ce beau monde, qui a travaillé sur ces projets pendant des mois, était frustré de ne pas présenter son travail. J’ai revu la mise en place de ce sommet culturel à Djerba. Je dis bien « sommet culturel », parce que les délégués aux ministères de la Jeunesse, de l’Enseignement et le délégué aux Affaires culturelles m’ont apporté leur soutien.

 

Pourquoi vous n’avez pas attendu la tenue du sommet l’année prochaine ?

Dans une année, je vais avoir de nouvelles idées beaucoup plus fraîches et je ne veux pas me sentir frustré d’avoir travaillé pendant toute une année sans rien présenter.  Les manifestations ont commencé dans des lycées avec des ateliers chorégraphiques à « Houmet Souk » et des ateliers de documentaires à Ajim. Nous avons également réalisé un atelier de capsules-vidéos  sur le thème «Comment filmer la danse ». Pour ces vidéos, nous avons choisi comme décor tous les murs de « Djerba Hood » que « Mehdi Bencheikh » a organisé avec le concours de grands artistes internationaux. Devant chaque mur, nous présentons une chorégraphie particulière qui fera l’objet de la capsule-vidéo. Ce sont les étudiants des trois écoles de cinéma qui vont filmer ces spectacles de danse. Chaque capsule dure sept minutes et sera diffusée sur TV5 Monde et sur « Telvza TV », qui est mon partenaire tunisien.

De quelle manière le public a réagi à cette manifestation ?

Une réaction a courbe ascendante ! C’est-à-dire que nous avons commencé avec 70 personnes dans une salle pour en arriver à 800 au théâtre « Al moutawassiti » qui est un centre d’exposition sous la tutelle de la municipalité. On a gagné en public aussi, grâce aux efforts des associations comme « Al moutawassit » et au directeur de la maison de la culture Bassem Ourimi, directeur de la maison de la culture Ajim. Cette manifestation m’a permis de m’approprier, aussi bien les jeunes qui m’ont accompagné, la ville de Djerba. Pendant une trentaine d’années, j’ai dansé partout dans le monde, mais je ne m’approprie rien après le spectacle. Pendant la pandémie du covid 19, je me suis dit que l’art et la culture doivent être partagés différemment et, qu’en tant qu’artistes, nous devons découvrir les pays, les régions et nous les approprier. Quand je pars en France ou aux Etats-Unis, par exemple, pour un spectacle, je prends toujours le temps de m’approprier des villes, comme New York à titre d’exemple, mais en Tunisie à peine je finis un spectacle dans une ville, je retourne à Tunis illico. Grâce à l‘annulation de ce sommet, j’ai pris le temps de m’approprier Djerba. C’était aussi l’occasion de découvrir de très belles actions culturelles à Djerba, comme l’association « Djerba Music ». Il s’agit d’une association qui implante dans les écoles des clubs de violon.  Un vrai bonheur pour les enfants ! On croit savoir également qu’ils vont créer un orchestre de violonistes. A noter que si le sommet culturel que j’ai organisé a réussi, c’est grâce au soutien des délégués régionaux cités ci-dessus, à la fondation Kamel-Lazaar, l’Institut français de Tunisie, l’établissement national pour la promotion des festivals et au fonds de soutien pour la création.

 

SALEM TRABELSI

Equipe de rédaction, La Presse

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